Article La Montagne du 4 février 2019
24 juillet 2017
lien : http://www.lamontagne.fr/cusset/2017/07/24/musiques-traditionnelles-du-bourbonnais-a-la-colombie_12494902.html
Vendredi soir, dans la cour du musée, les musiques traditionnelles du Bourbonnais et de Colombie étaient à l'honneur.
La Sabotée cussétoise et l'ensemble Buscaja de Colombie ont partagé avec le public, venu trop peu nombreux en cette soirée de juillet un peu fraîche, un moment de bonne humeur et d'entrain en faisant revivre les chants et les danses de deux folklores aux racines si éloignées, mais exprimant la même envie de bonheur.
Entre théâtre et ballet
Dans les deux cas, ces chants et ces danses populaires évoquent la vie quotidienne des villageois et leurs travaux, les rituels de la vie et le jeu entre le monde des femmes et celui des hommes. Mais la manière de le faire est bien différente.
Depuis 1974, la Sabotée cussétoise s'efforce de renouveler la mise en valeur de ces traditions. Tout en puisant dans les répertoires et les mémoires du Bourbonnais et plus particulièrement de Cusset, le groupe construit un spectacle plein de charme qui raconte une histoire.
On est entre théâtre et ballet. Les personnages renouent avec les paysans des fabliaux du Moyen-Âge et de la farce de Maître Patelin ou encore avec ceux de Molière. Ils en ont la truculence, la rouerie et la bonne humeur. Le spectacle tourne autour du thème de l'eau et met en scène les lavandières et les mariniers.
Les danseurs et les chanteurs sont accompagnés par trois musiciens, jouant de l'accordéon et de la vielle. Quelques jolies trouvailles dans les répliques, comme ce mot gentiment cruel dans la bouche des lavandières médisantes : « On lave le linge et on salit le monde ».
Rythmes et couleurs sont privilégiés par les membres de l'ensemble Buscaja, invité du festival de Gannat. Ils viennent de la côte Pacifique, au sud de la Colombie, et sont les héritiers des traditions d'Afrique occidentale et indiennes. Son nom rend hommage au peuple indien, les Buscajais. Le spectacle, plein d'exubérance, fait la part belle aux pulsations des percussions ainsi qu'aux envolées du marimba, xylophone africain. Dans le décor de l'ancienne Tour prisonnière, l'on est comme hors du temps.
Mardi soir. À 19 heures, danse hip hop avec Dyptik et son spectacle D Construction et, à 21heures, concert de AC\DÇU.
Jean-Paul Trespeux
[...]
[...]
[...]
[...]
[...]